Portugal 2018: Journal de bord du 10 mars

Petit dej dans la tente...
Jour 4, vendredi 9 mars
Gps: 39.11750, -008.73397
Bien dormi, nos vêtements sont lavés, mais rien n'a séché. Le chauffage ne fonctionnait pas dans notre chambre d'hôtel. Heureusement que nous étions à l'intérieur car il y a eu une tempête de fou cette nuit. Petit déjeuner à l'hôtel. Ensuite nous partons sous un orage démentiel. À Valada, le village est inondé. On doit faire plusieurs détours pour retrouver notre route. Il a plu toute la journée, sans le moindre répit, entrecoupé d'orage violant. Pour dîner et récupérer un peu, on monte le rainshield de la tente pour se réfugier car on ne rencontre aucun abris. 30 minutes plus tard, le vent arrache tout. On repart... En fin de journée on ne trouve aucun endroit pour monter la tente. Et en plus, il mouille "des bonhommes" comme aurait dit ma mère. Comme d'habitude, la providence fait son oeuvre et Paula, une propriétaire d'un domaine, nous offre le gîte et le petit déjeuner qu'on négocie à 30€ pour les deux. Bon deal.



Humide ?

Quand je dis qu'y mouille, c'est parce qu'y mouille...



Des belles bottes Salomon neuves de madame qui se font un masque de beauté!

Un autre détour...

Jour 5, samedi 10 mars
Gps: 39.23556, -008.68528
Bonne longue nuit de sommeil, mais pas chaud dans une chambre toute en béton sans chauffage. On déjeune avec Paula et on quitte vers neuf heures. Ce matin, pour la première fois depuis notre départ, il fait soleil. Mais plus la journée avance, plus il vente. Ça alterne tout le temps. Quand il fait soleil, on est super bien. Un nuage passe, on gèle. On arrive quand même tôt à Santarém, et on se trouve une chambre privée dans un "hostel" pour backpackers. Génial,
Par contre, on fait face à deux problèmes. Primo, mes pieds me torturent à chaque pas. 5 ampoules en cinq jour de marche. Jusqu'à présent dans ma carrière de marcheur entière, je n'avais eu que trois ou quatre ampoules. Vraiment, l'idée des bottes de marche  ne me convient pas du tout. J'aurais dû mettre des running shoes "road race" comme d'habitude, ou mes sandales. De plus, le traitement imperméable de mes bottes est super efficace, mais à l'envers. L'eau rentre, mais ne sors plus. Secundo, notre tente ultra légère ne tient pas le coup face à cette météo agressive. Sur la via Francigena, elle avait bien performé mais, cette fois-ci, ce n'est pas le cas. Demain avant de continuer, on va faire un pit-stop au magasin de sport Décathlon pour essayer de trouver une solution.
Jusqu'à présent, on est toujours sur des sentiers super tranquilles. Soit le long de la très longue digue qui protège les villages près du Taje, ou des sentiers agricoles. C'est vraiment très paisible.
Ce soir, on est rendu à 81,2km depuis Lisbone.

Avec Paula...

De bonnes oranges sauvages. Très amères, mais remplies de vitamines.


3 commentaires:

  1. Ouf. l'histoire se répète avec la pluie!!! Tu sais à quel point je n'aimerais pas être dans te souliers mouillés, je suis bien trop douillette! J'opte plutôt pour "deux œufs tournés, bacon bien cuit et pain ménage"!

    Tu sais qui je suis! :)

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    1. Bien sûr que je reconnais ma bonne amie. Et mes chaussures font encore "squish squish".

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    2. Le vrai bonheur!!!

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