Portugal 2018: Journal de bord du 11 mars

Jour 6, dimanche le 11 mars
Gps:
Quelle drôle de journée...
Merveilleusement bien dormi dans notre "hostel". Petit dej français avant de quitter à 8h45. Beau soleil, la ville est déserte. Avant de reprendre la route, on fait un détour de 2km pour aller m'acheter une paire de running shoes Asic. Wow! Le bonheur. J'ai laissé mes autres godasses sur place, trop lourd dans le sac à dos. En sortant du magasin, beau soleil. Frais, mais beau.


C'est ici que les chemins de Fatima et Santiago se séparent.

Une vieille ville tôt le dimanche matin. C'est cool.

Notre première vrai église templière du voyage. XIIe siècle.

Une superbe vue du Tage, du haut d'une forteresse romaine.

Mes p'tits running shoes flambants...

On quitte la vieille ville par une ancienne porte romaine qui nous fait descendre en sous bois au pied de l'imposante muraille de pierre. En pleine expositiondans un champs de vigne, quelques goutes commencent à tomber, le vent refroidi, puis tout s'arrête. On se dit: "Tient! Bizarre...plus de vent, plus rien..." Et en une dizaine de secondes. PAF!!! Une tempête de fou. Il pleut presque à l'horizontale, le vent nous fait presque tomber dans la boue et le vent glacial nous transperce de partout. Au moment où on se réfugie dans une vieille cabane, deux minutes plus tard, tout s'arrête. Le même "patern" a duré toute la journée. À un moment donné, une dame vient nous rejoindre en plein champs en auto pour nous dire que des ponts ont été arrachés et que les chemins sont inondés. Elle nous offre de monter pour qu'elle nous aide à continuer. Jeune institutrice, elle vient d'acheter une maison un peu magané pour la reconstruire et en faire un gîte à pèlerin. Super gentille.
Diana, notre guide bienfaitrice.

On repart de son village avec quelques conseils pratiques quand une demie-heure plus tard, BOUM!!! Une genre d'ouragant nous tombe dessus. On a passé au batte "en tabarnanne". Les branches d'arbres nous passaient de chaque côtés de la tête. On réussi à trouver un refuge, ou plutôt un abri pour se protéger du vent, dans la porte d'arche d'un immense domaine, collé dans un coin de mur. 10 minutes plus tard, tout redevient tranquille. On sort de notre trou et, wow! Plein de branche partout. Les gens viennent même en auto pour filmer les dégâts d'eau.
Techniquement, c'était notre chemin...

Non non, ce n'est pas une descente de bateau, mais bien une traverse de tracteur.

On continue le long du chemin, et les gens nous offrent de nous conduire au village. On doit faire pitié à voir. Mais non merci, tout va bien (bla bla bla). Un peu plus loin, le maire de Colega nous suggère un gîte où nous serons bien reçu et à bon prix. C'est de là que j'écris. Arès le maire, on s'est tapé trois autres mini-tempêtes. On dors encore dans hostel parceque c'est trop risqué d'avoir une tempête la nuit. Il y en a toujours. Et notre tente ne tiendra pas le coup c'est certain. Faudrait qu'on s'en trouve une d'expédition mais, dans les petites villes, c'est pas évident.

3 commentaires:

  1. David Mc Clean12 mars 2018 à 08:43

    Très intéressant... j'aimerais aussi voir des photos de la bouffe portuguaise STP :-)
    Bonne route!

    David
    Classe 7

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    Réponses
    1. Salut David!
      Jusqu'à présent, on se fait pas mal notre bouffe nous-mêmes ($$$). Mais dès qu'on mange quelque chose de typique, je le publierai.
      Bonne journée!
      Reg

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  2. Wow tout un périple en ce début d'aventure.
    C'est dommage que ce soit le poussin qui piou-piousse et non le canard en ce temps d’adverses intenses. Ca coulerait plus facilement sur ton dos!
    Et que dire du vent? Malgré que parfois je t’assommerais bien à coup de branche, si je n'y suis pas, y'a moins de plaisir tsé...hahaha.

    5 ampoules en moins d'une semaine, c'est pas mal de pu qui se melange à l'eau qui ne sort plus de ces chaussures hahaha Un joli mixte dans lequel baignent tes orteils meurtries!

    Dis-moi que tu avais essayé ces nouvelles bottes avant de partir et que tu les croyais confortable? Mon coté féminin se marre et te dirais ici qu'il faut toujours casser (user un minimum quoi) de nouveaux couvres-pieds avant de les porter pour un quelconque événement! Alors imagine pour marcher pendant 6 semaines!

    Vivement ces nouveaux running shoes.
    Malgré la température et les nuits froides, le plaisir semble être le troisième compagnon et l'expérience, belle à vivre dans l'ensemble et je souhaite qu'il y ai de plus en plus de soleil dans tes journées, autant que dans tes mots malgré les caprices de mère nature.
    Anyways vous ne manquez rien. ici il ne pleut pas à boire debout, mais il neige encore et le froid est soudainement revenu. Comme quoi l'hiver attend ton retour pour nous quitter!

    Alors profitez bien de ce voyage et je reviendrai vous lire et te taquiner encore un peu dans les prochaines semaines.

    Take care.

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