Hier, on s'est promené dans le vieux et sur la côte. Visite de quelques églises, toutes de style baroque, puis promenade dans les vieilles rues commerciales étroites. Et là, shlang! Un déluge. Retour au camp de base.
Jo qui respire l'air pure sur la promenade des anglais.
Aujourd'hui, sac à dos, bouffe et imper. On attaque le mont Alban et son château. Petite montagne, à peine plus de deux cents mètres, mais qui nous offre une vue imprenable sur la ville. La pluie s'arrête mais y vente "à écorner les bœufs". Le vent doit faire entre 80 et 100 km/h parce que quand il vire et me prend de côté, fouettant mon sac à dos, je décale de deux pas de côté. Alors on évite de se tenir sur les bords de falaises. Au retour, on descend par le versant est, vers Villefranche, pour revenir en faisant le tour, longeant la côte.
Les raviolis, ok. Les gnocchis, ok. Le truc en canne, on va laisser faire...
Chemin faisant, on croise un couple prenant leur marche quotidienne. Frédérique et Guy, deux artistes octogénaires, Niçois depuis peu, ils on quitté Paris pour profiter du climat méditérannéen. Redescendant ensemble vers la ville, on se retrouvent chez eux devant un apéro, discutant bons vins, voyages et spiritualité africaine. En rentrant, on achète un poulet rôti chez un boucher hallal avec quelque patates, qu'il nous assaisonne avec son mélange secret d'épices kabyles. Un délice.
Demain, direction Cannes, pour la fête de Jo.