Y'a du nouveau...

Si ça t'intéresse, il y a un nouvel onglet, en haut à droite, intitulé "Spiritualité".

Noël 2014 s'éloigne déjà dans le rétroviseur...


Déjà passé. Ce qu'il y a quelques mois nous semblait si loin. Mais quelle expérience. Cette année, on a vécu Noël comme jamais auparavant. J'ai l'impression que c'est la première fois que ça m'arrive de vivre cette fête pour ce qu'elle doit être. Une action de grâce vers Dieu pour nous avoir fait don de son fils, un berger, un guide, pour ceux qui sont disposés à l'accueillir et à suivre sa voie. On a vécu ce moment privilégié entourés de frères et sœurs dans la foi, la paix, le recueillement. Rien, mais tellement rien à voir avec la frénésie Wal-Mart, les cartes de souhait, les vêtements, les engueulades pour un parking, les cartes de crédit "loadées", la crainte de ne pas y arriver, hâte que ce soit fini avant même que ça commence...
Non, rien de ça. Même pas de cadeau entre nous (ok ok, un p´tit kit de produits Nuxe pour ma blonde, pour la surprise). Un jour de repos, une superbe célébration à l'église ou Jo et moi avons assister le père Jean-Claude. Un repas simple, fraternel. Puis lent retour à nos chambre. Paisibles, sereins, reconnaissants. 
Le lendemain, le 25, on s'est rendu à Nice en bus pour passer un bon moment avec nos amis Frédérique et Guy. Avant d´arriver, on s'est un peu baladés sur la promenade des anglais, en bord de mer, puis on s'est fait une tisane sur la plage. Frais, mais confortable. Ces deux personnages attachants vont nous manquer.

Jo qui absorbe le soleil hivernal niçois...

Ici, au foyer, on nous a offert de prolonger notre séjour à notre convenance. Il y a encore beaucoup de travail pour nous, et on s'en tire plutôt bien. Mais nous avons, pour le moment, décliner l'offre. L'aventure nous appelle ailleurs. On a aucune idée où pour l'instant mais, comme on le fait depuis des semaines, on se laissera guider par le chemin, la voix, Dieu, la source, appelle ça comme tu veux mais, jusqu'à présent, ça nous réussi. Aujourd'hui, j'ai réussi à rejoindre papa sur face time. C'était cool...

À deux pas de Noël...

Une autre semaine déjà. Celle-ci a passé particulièrement vite. Cette semaine, il n'y avait pas de retraitants, alors c'était beaucoup plus tranquille au foyer. Ça paraissait surtout au moment de faire la vaisselle. Une vingtaines de personnes à trois couverts par repas, ça pile vite. Cette semaine, j'ai fais beaucoup de rangement, de ménage dans des locaux et des caves qu'on stockait depuis...longtemps. Ça fait du bien mais, toujours dans la poussière, j'ai "le dez un beu bloqué".
Pour Jo, ses heures de travail sont réduites. Environ quatre heures de boulot par jour, entrecoupées de temps libres. Mercredi, on a été au cinéma avec trois amies. On a été voir le documentaire "Le sel de la terre". C'est la biographie de Sebastiãno Galsano. Il a passé la majeur partie de sa vie à filmer des drames humains, comme l'Éthiopie, le Rwanda, la Serbie etc. pour les faire connaître au reste du monde. Après une trentaine d'années à côtoyer la misère et la cruauté humaine, dépité, il quitte sa passion, la photographie, et se retire sur la terre familiale isolée au Brésil. C'est la beauté de la nature, qui après quelques années, lui redonne envie de reprendre sa passion. Mais cette fois-ci, ce n'est pas pour nous faire voir la misère du monde, mais la beauté de notre terre mère, la Pacha Mama. Ça vaut le coup d'être vu...
Hier, samedi, on a passé la journée avec Élizabeth Janin, l'ancienne directrice de l'école du foyer, qui vit à une vingtaine de minutes de marche d'ici. On l'avait rencontrée pour la première fois en sortant de Clairveau (voir blogue du 19 juillet). On a mangé chez elle avec Michel et Marie-Françoise, deux amis. Ça été un superbe moment en bonne compagnie. C'est en discutant voyages et hommeries que Michel nous a sorti cette phrase de nulle part:

"Le monde est petit, mais son cœur est grand"

Maudit qu'c'est beau!
Ensuite, Élizabeth nous à fait visiter Antibes, en bord de mer. C'est toujours intéressant avec quelqu'un qui connaît le coin. Ça me rappelait la visite du Gers avec notre chum Patrick.
Ensuite, retour au foyer. Aujourd'hui, dimanche, notre programme s'annonce plutôt calme. Cet après-midi, on va peut-être aller dans la fôret, au fond du terrain, pour observer des sangliers sauvages. C'est épeurant, mais fascinant. Ça a un sacré caractère ces bestiaux!

On est tellement pas dans le beat frénétique de Noël, c'est incroyable. Le 24, on devrait fêter ici avec nos amis du foyer, et le 25, on se rendra en bus à Nice pour passer un bon moment avec Guy et Frédérique, qu'on avait rencontré en marchant le long de la côte.
J'en profite pour te souhaiter tout de suite un très joyeux Noël, et un congé bienfaisant.
En théorie, on devrait quitter le foyer le 31 décembre pour se rendirent...on ne sait pas encore. On repart à l'aventure.
Bon, je te laisse pour finir mes toasts au beurre de peanut. Un rrrrrégal !

Roquefort les pins...

Dimanche 7 décembre
On vient d'arriver au Foyer de la charité Marie Mater, à Roquefort-les-pins. Florence, la directrice intérim, est venue nous chercher à la gare d'Antibe. C'est un très grand domaine où résident une vingtaine de personnes en permanence, tous laïques, chrétiennes pour la plupart.
En arrivant au foyer, on nous fait visiter les lieux, réfectoire, salles de travail, chapelle, crypte et dortoir. Chanceux, on a un genre de petit studio pour nous deux. Pour les repas, c'est comme on veut; Soit manger avec la communauté au réfectoire, soit s'apporter des victuailles et manger dans notre chambre. Sûrement un mélange des deux, pour s'intégrer. J'ai l'impression qu'ici, on va vivre un sevrage de télé et d'Internet. Ayoye...
Le soir avant le souper on se présente devant les résidents, un vingtaine, pour qu'ils sachent un peu qui on est et ce qui nous amène ici.
Aujourd'hui, on relax pour la fin de la journée, notre travail commence demain.

Lundi 8 décembre, 21h10
Ouf! Quelle journée. Petit déjeuner à 8h00, chapelet de 8h30 à 9h00, et travail. Aujourd'hui, j'aide à la reconstruction d'un toît, et Jo est de corvée de cuisine. On mange de 12h00 à 13h00, et on retourne au travail, pour terminer vers 16h00. Un brin de toilette, lessive, repos, et messe de 18h00 à 19h15. Ensuite, c'est la ruée vers les cuisines pour le service du soir. Ce soir, en plus des vingt résidents, il y a une quinzaine de retraitants. Tout ce beau monde a droit à un repas quatre services, et on mange entre temps. Ensuite, la vaisselle. Une vraie fourmilière, c'est hallucinant. Ce soir, une sœur carmélite donnait une conférence sur l'apocalypse. Ça devait être intéressant, mais on est ben trop brûlés pour y'aller.
Ce matin, je travaillais avec Augustin, un jeune breton de 19 ans qui a ressenti un appel au sacerdoce. Touché par un récit sur le poverello, François d'Assise, il est parti du mont Saint-Michel pour se rendre à Assise, sans équipement, sans argent et sans...sans rien! 1800km. Ici, à mi-parcours, il fera une retraite silencieuse d'une semaine à partir de demain. Spécial. Un bon gars. L'espérance irradie dans ses yeux. Ça fait du bien de le voir. 
Y'a aussi un Géorgien, Matis. C'est drôle. Depuis plusieurs mois, il prend des cours de français. Moi, j'le trouve assez bon. Mais lui, quand il entend mon accent québécois, y "rush" en cibole. Pis y'a Sébastien, un ouvrier en compagnonnage, à qui j'arrête pas d'expliquer qu'hostie de câlisse de tabarnac, c'est pas drôle, c'est vulgaire. Mais lui, y trouve ça drôle parce qu'il a appris ça en écoutant des humoristes Québécois. Ciboire!
Bon, les dents, un brin de lecture, et "hit the bunk". Demain, on recommence...

Mardi 9 décembre, 20h40
Aujourd'hui, un peu la même routine qu'hier. Toutefois, j'ai rapidement eu une promotion en passant à manoeuvre, ou bête de somme, à ouvrier qui participe à la construction. Il y avait un problème de finition de toît que les ouvriers n'arrivaient pas à résoudre après quatre reprises. En les regardant, je réfléchissais et, quand plus rien ne fonctionnait, j'ai tenté un "Si je peux me permettre...". Et vlan! Mon idée était la bonne. Je me suis vu offrir l'officiel tablier du compagnon et un accès illimité aux outils. C'est plus motivant que trimbaler de la tôle de gauche à droite.
C'est spécial la vie de communauté. Surtout après six mois de voyage en duo. Ça impose une discipline qu'on avait presque oublié. On mange bien, en quantité et en qualité. Le soir, on mange avec les retraitants, en silence. Ça on trouve ça un peu plate. On dirait que c'est contre nature. C'est tellement agréable d'échanger devant une bonne bouffe.
Une chose qui m'impressionne vraiment, c'est faire la vaisselle après. Ce n'est pas dans mes tâches mais je participe quand même. Ça me fait tripper la façon dont ça se passe. La vaisselle insérée dans le lave vaisselle en ressort de l'autre côté en deux minutes seulement. Ensuite, on essuie et on range, tout ça à une vitesse folle.
On essaie de se rendre utiles pour rester ici un bout de temps. Logés et nourris, on ne dépense rien. Ça met un garrot à notre hémorragie financière car depuis Rome, ça shift dans le compte bancaire. Et en plus, ici, on a l'impression de faire partie de la communauté. Ça donne une bonne idée de ce que c'est. Ici, la vie me rappelle une phrase entendue il y a longtemps:"La plupart de temps, je fais ce que je dois faire. Le reste du temps, je fais ce que je veux...".

Mercredi 10 décembre
On a presque terminé le toît. On fait une drôle d'équipe: moi du Canada, Sébastien un Franco-Suisse, Sahya un Algérien, Matis un Géorgien et Eduardo, un Cap-Verdien. Cinq cultures, cinq mentalités différentes. Et cinq façons de voir les choses...
En travaillant avec eux, en les observant, ça m'aide à mieux comprendre leurs cultures et leurs valeurs. Et les nôtres aussi.
Pour Jo ça se passe bien. Elle aide pour la mise en place des salles à manger et la préparation des repas. Là aussi y'a de l'action. La grande majorité des résidents est plus âgées que nous alors, elle est aux anges. Elles a un véritable don pour les faire sourire, et les faire parler. De son côté, elle trouve qu'elle ne fait pas assez d'exercice. Moi, j'en fait trop dans les échelles. C'est comme ça!

Jeudi 11 décembre, 20h42
Le toît est terminé. Demain, on passe à autre chose. Le prêtre de la communauté, Jean-Claude,  est revenu d'une formation annuelle. On l'aime bien. Ses homélies sont bien préparées et, surtout, adaptée à notre époque. C'est clair qu'il fait des efforts pour rendre ses messes intéressantes. Et le résultat est très bon. Ce soir, c'était Johanne et moi les servants de messe. Ça c'est bien passé.

La croisette...de long en large

Aujourd'hui, à l'abri de nos parapluies, on a pris le temps de faire la croisette et sa promenade. La Croisette, c'est le boulevard qui longe la côté de Cannes. C'est là qu'on retrouve les ports et les salles de spectacle, et aussi les gros restos et hôtels de luxe. 
Autrefois, cette rue s'appelait la "rue de la petite croix", parce que les pèlerins par ce chemin pour se rendre à une petit croix au bout d'un bras de mer. Avec le temps, le nom a été changé pour Croisette, une petite croix.

La petite croix, derrière laquelle on voit l'île Sainte-Marguerite

Après, retour vers le centre par la plage pour un peu de lèche vitrine et une bouffe.

Hier, on s'est évadés en campagne vers le nord. On a découvert qu'on y trouve plusieurs fabriques de parfum et des villages touristiques petits, mais intéressants.

Tout en haut, isolé, le ravissant village de Gourdon.

De Gourdon, c'est le panorama qui s'offre à nous, avec la Méditéranée au loin...

Aux pieds du village de Carros, on retrouve ce superbe abreuvoir/lavoir creusé à flanc de montagne.

Les deux prochains jours, on prend ça cool, en ville. 
Dimanche, on quitte Cannes pour se rendre à 20km au nord, à Roquefort-les-Pins. Pour les trois prochaines semaines, on ira travailler, en échange du gîte et du couvert, au foyer de la charité de Roquefort. C'est un centre de ressourcement chrétient, un lieu où les gens peuvent faire des retraites spirituelles de durées variables. Si tout se passe bien, c'est là qu'on devrait passer les fêtes. 
T'inquiète pas si t'as pas de nouvelles souvent, on est pas sûr d'avoir accès à une connection internet là-bas. 
On te donne des nouvelles dès que possible. 





Cité des stars...Cannes

Nous sommes ici depuis samedi. Jo voulais fêter son anniversaire dans le s'il lion des vedettes de cinéma alors voilà, nous y somme. Comme on le pensais, hors saison et sans festival, c'est plutôt calme. Samedi, on s'est installés dans un superbe **** que j'avais réservé pour l'occasion. Il pleut encore alors on profite des équipements de l'hôtel pour le reste de la journée (gym, piscine, sauna etc).
Dimanche c'est le grand jour. Piscine et Spa à 7h30, gargantuesque déjeuner à l'américaine, avec bacon, saucisses, café à volonté, flan au caramel, un paquet de calories. Ensuite, sous la pluie, on visite un peu. Le palais des festivals, de l'extérieur seulement. La marina, où on voit plein de bateaux privés monstrueux comme celui-ci:


En googlant ce yacht, j'ai virtuellement visité l'intérieur tout en noyer et placage d'or. Mais j'ai aussi vu que ses réservoirs d'essence contiennent... 72 000 litres! Non non, je n'ai pas mis un zéro de trop, c'est bien ça. À €1.47 le litre de gazol, avant la balade dominicale, le plein d'essence se chiffre à €105 840, à peu près $150 000 canadiens. Ça explique pourquoi les vaisseaux arborent presque tous un drapeau des îles Caïman. On poursuit avec la visite de la croisette, là où les stars du septième art se font "estamper" les mains dans le trottoir.


Visite de quelques rues commerciales, puis retour à l'hôtel. Gym, douche et hop! Au resto, sous la foudre et les trombes d'eau de Zeus, pour conclure cette belle journée dans un resto bien...étoilé!
Lundi, on quitte l'hôtel pour se diriger à notre studio qui est à 500m et beaucoup plus abordable. Il pleut toujours alors on va au cinéma pour voir Astérix et la cité des Dieux. Moi j'ai adoré, mais Jo à trouvé ça moyen. Un peu d'épicerie puis on retourne au sec dans notre cocon.

Mardi, location d'auto pour deux jours. Cible du jour, Monaco, la monarchie monarchique du Monarque. Du haut de son rocher, il se fait appeler S.A.S. Albert II de Monaco, Son Altesse Sérénissime, rien de moins... J'me demande si quelqu'un l'a déjà appelé "Bert" ?

LE rocher monégasque 

Seules les voitures avec une plaque de Monaco ont accès au Rocher. Mais de toutes façons, on voulait le faire à pieds. Beau, mais pas à se rouler par terre. 

L'orgue de la cathédrale, unique en son genre


On descend vers le port où on voit les plus gros bateaux de notre vie, en quantité, et presque tous aussi de Georgetown, Caïman. On se promène dans Monte Carlo, c'est le fun, il fait beau enfin. Hier, j'ai appris qu'il n'avait jamais eu autant de pluie sur la côté d'azure duos 1956. On est vraiment choyés d'avoir ce privilège (!!!).

J'sais pas si c'est celui des Beattles...

De retour vers Cannes, heures de pointe. Heures avec un s parce que celle de Nice, puis celle de Biaritz, puis celle de Canne, ça fait heures de pointe avec un s. Tout est bloqué, y'a des feu de circulation aux 50m, et le co-voiturage semble passible de la guillotine. La "cerise sur le sunday", stationner. 58 minutes de tournage en rond pour trouver. Ouf! J'ai presque hâte de retourner l'auto.
Ce matin, il fait beau, alors on va en profiter.
J'aime ça la côte d'azure. Le monde est relax, malgré la météo et les irritants urbains, les gens sont facile d'approche. Je pense que notre timing est bon, entre le rush touristique estival et la frénésie commerciale de Noël. Et oui, ici aussi...

Dernier jour à Nice

Et oui, c'est déjà terminé pour Nice. On aime. Beaucoup. Malgré la pluie. Les locaux n'en reviennent pas de toute cette eau. Nous, on s'en fou un peu, on a vu bien pire. Et à 15-18 degrés, c'est ben correct pour nous. 
Hier, on s'est promené dans le vieux et sur la côte. Visite de quelques églises, toutes de style baroque, puis promenade dans les vieilles rues commerciales étroites. Et là, shlang! Un déluge. Retour au camp de base.

Jo qui respire l'air pure sur la promenade des anglais.

Aujourd'hui, sac à dos, bouffe et imper. On attaque le mont Alban et son château. Petite montagne, à peine plus de deux cents mètres, mais qui nous offre une vue imprenable sur la ville. La pluie s'arrête mais y vente "à écorner les bœufs". Le vent doit faire entre 80 et 100 km/h parce que quand il vire et me prend de côté, fouettant mon sac à dos, je décale de deux pas de côté. Alors on évite de se tenir sur les bords de falaises. Au retour, on descend par le versant est, vers Villefranche, pour revenir en faisant le tour, longeant la côte. 

Les raviolis, ok. Les gnocchis, ok. Le truc en canne, on va laisser faire...

Chemin faisant, on croise un couple prenant leur marche quotidienne. Frédérique et Guy, deux artistes octogénaires, Niçois depuis peu, ils on quitté Paris pour profiter du climat méditérannéen. Redescendant ensemble vers la ville, on se retrouvent chez eux devant un apéro, discutant bons vins, voyages et spiritualité africaine. En rentrant, on achète un poulet rôti chez un boucher hallal avec quelque patates, qu'il nous assaisonne avec son mélange secret d'épices kabyles. Un délice.
Demain, direction Cannes, pour la fête de Jo.

À 470 km de Perpignan...La côte d'Azur.

Nous voici à Nice.

Pour sa fête, Johanne veut être à Cannes. En attendant, pour se rapprocher, on visite Nice. Superbe ville, plutôt grande comme le démontre la photo ci-dessous.

Super propre, bien aménagée et conviviale, la première impression est très bonne. Une seule de tramway, en forme de U, facilite beaucoup l'orientation dans la ville. Surtout que notre hôtel est tout près de cette ligne. Contrairement à ce que je pensais, on s'habitue très vide au "Ding!" particulier du tram. Je suis extrêmement impressionné par le personnel de notre hôtel, L'esprit Azur, à cinq minutes de marche du vieux Nice. J'ai rarement vu du personnel aussi agréable et prévenant. 
Un petit tour de ville en train touristique nous permet d'avoir une vue d'ensemble et planifier notre visite. Ici, il y a bien sûr la mer Mé Mé Méditéranée. Avec sa looooongue plage de galets, elle est toute calme aujourd'hui, apaisée et apaisante. 

L'architecture est intéressante. Un mélange mi-italien mi-français, en pierres pour les gros budgets, en stuc couleur ocre pour les autres. Beau et chaleureux.


Côté météo, c'est bizarre. Il n'a jamais fait aussi chaud à cette saison dans toute l'histoire. Il fait en moyenne 18 degrés, alors qu'en temps normal il ferait autour de 8 ou 10. Par contre, le prix à payer pour cette chaleur est...la pluie. Comme les Niçois n'en ont jamais vu en novembre. "Y mouille en cibole". Je ne pensais pas que c'était possible mais, en deux mois, nos parapluies sont usés. On se croirait au début de notre pèlerinage. 

Ici aussi, il y a un resto "Le Québécois", qui fait de la poutine à 14€. On passe notre tour. Et à l'épicerie, il y a un litre de boisson gazeuse "Le Québec". Plus pâle que du cola, plus foncé que du nectar Denis, on y a pas encore goûté alors on ne sait pas ce que ça goûte. C'est quand même beaucoup de sucre...
Pour le reste, tout va bien. On quittera Nice samedi pour se rendre à Cannes.
Reste deux jours pour explorer les alentours...

Auzas ???

On est dans un bled perdu à 70km au sud-ouest de Toulouse. J'ai déniché au beau B&B dans une ancienne grange de pierres superbement aménagé, vraiment pas cher. Je t'écris près du foyer, avec un bon Corbière rouge et un brie local, après une belle journée de visite des villages avoisinants, sous un soleil de 18 degrés. Il est presque 18h00, le soleil est couché depuis peu; on est entre chien et loup. On descend vers le sud parce que lundi on doit retourner notre voiture de location à Perpignan, où nous passerons deux nuits pour faire le point et planifier la suite de notre aventure. Ces derniers jours, on a visité Montauban, qu'on ne recommande pas particulièrement. Ensuite, suivant la suggestion des deux Québécois de Cahors, on s'est rendu à Albi. Petite ville intéressante, mais surtout attirante par sa superbe cathédrale de brique, unique, avec une décoration intérieur qui défi l'imaginaire. Et bien sûr, on a pu visiter "le trésor" diocésain.
Tant, mais vraiment, tant de richesses qui dorment entre les mains de ceux qui exhortent leurs fidèles à vivre humblement, à l'image de Jésus. C'est incroyable tout ce qu'on a vu depuis notre départ. Même si j'essaie de t'expliquer en détails, tu ne peux imaginer. Or, argent, bronze, diamants, rubis, tableaux et sculptures de maîtres, même dans des églises de fin fond de campagne. Le Vatican fait presque peur par son opulence,  mais ce n'est que la pointe de l'iceberg. J'ai la conviction que si tout les biens de l'église catholique romaine se retrouvaient sur le marché, ça serait l'effondrement de l'économie mondiale. Beaucoup trop d'offre de biens précieux pour la capacité de demande.
Et pourtant, 800 millions d'humains souffrent de faim dans le monde, 3 millions d'enfants de moins de cinq ans en meurent par année. Et l'église est toujours en campagne promotionnelle pour que les fidèles engraissent le "denier de l'église". Pour en faire quoi?
Anyway...
Depuis plusieurs jours, on a programmé le GPS pour éviter les autoroutes et les péages, en prenant les chemins les plus courts. C'est génial parce que ça nous conduit toujours à travers les petits villages et les routes communales. Mais hier, ça nous a conduit en plein quartier historique de Toulouse, un vendredi, à 18h00. Infernal! Deux heures pour sortir de la ville. Ouf! Vivement la vie rurale.
Cet après-midi, on a visité un centre de randonnées avec ânes. C'était fermé pour la saison mais on a longtemps discuté avec la proprio, tout en se promenant parmis des ânes de différentes espèces. On lui expliquait un peu notre projet de centre de ressourcement en fermette et elle nous a donné beaucoup de bons conseils. On y a appris plein de choses utiles pour planifier une partie de notre projet.
Jusqu'à présent, tout se passe bien, mais on doit garder un œil sur nos finances. On focus sur les hôtels "low cost" ou des petits studios où on peut cuisiner, et on ne mange presque jamais au resto, sinon pour une pause café/pâtisserie d'après-midi.
Parlant bouffe, c'est maintenant l'heure du couscous aux légumes, maison bien sûr. 
Alors à+

Montaubant, Midi-Pyrénées..


Lundi 17 novembre
Ce matin, sous la pluie, on part visiter Bergerac. En 2008, sur la voie de Vézelay, nous étions passé un peu plus au nord. Mais ici, on voit des balises de la voie de Vézelay. Peut-être le tracé à-t-il changé. 

Des balises au cœur de Bergerac

Le centre historique est très intéressant de par son architecture. Petite ville ou grand village, je ne sais pas trop, mais le monde est super gentil et accueillant. On parle de Cyrano partout, mais pas de trace de Joyal.

En quelle année sommes-nous?

Le vieux pont de Bergerac

Mardi 18 novembre
Aujourd'hui, on passe la journée à Rocamadour. On est hors saison alors, tout est fermé, sauf une petite boutique souvenir. L'avantage, c'est qu'on est pratiquement seuls dans le village et les chapelles. 

La cité sainte, à flanc de montagne...

Impressionnant !

Ils son beau, c'est tout...

Ensuite, on se rend à Cahors car les hôtels en périphérie de Rocamadour, même hors saison, sont beaucoup trop chers.

Mercredi 19 novembre
Aujourd'hui on visite Cahors qui est, encore, une ville du chemin de Compostelle. Beau soleil, frais, vivifiant. On commence fort avec le pont Valentré. Assez étonnant, il a été construit entre 1308 et 1380, et n'a jamais été détruit, seulement restauré.


De l'autre côté du pont, on se rend à la fontaine des Chartreux. Cette source est connue depuis au moins le premier siècle avant notre ère. Vénérée par d'anciens cultes celtes, elle approvisionne maintenant la ville en eau potable. Quand on y est, et ce même si elle est près d'une départementale plutôt achalandée, on y ressent une drôle de paix, on se sent...bien. Très facile de comprendre que cet endroit fut jadis considéré comme un temple de Divona, déesse de l'eau. Serait-ce une  de ces sources d'énergie tellurique dont nous parlent certains mystique ?


Continuant notre visite, on explore la cathédrale Sainte-Étienne. Après un brin de jasette avec le sacristin, ce dernier nous ouvre "LA" porte et nous laisse visiter le superbe cloître, librement.


Après un café, notre accent est repéré par un couple québécois super sympathiques, Francine et Luc. On aurait bien aimé discuter avec eux un peu plus longtemps mais certaines contraintes les en empêchaient. En fin de journée, direction sud vers Montaubant.






Bergerac

 Vendredi 14 novembre
Avant de quitter Biarritz, on visite une grande exposition agricole régionale. On y apprend plein de chose sur les bêtes ruminantes pyrénéennes. En se promenant dans les nombreux kiosques de protection environnementale, on fait la rencontre d'une dame bénévole qui nous invite à "vraiment" découvrir le fois gras dans les Landes où son mari, vicomte, possède un immense domaine. C'est à suivre. Ensuite, on s'est rendu sur la rive de la mer Cantabrique, sorte d'énorme baie de l'océan Atlantique. Ciel gris, pluvieux, mer agitée, la vue est tout de même spectaculaire. Riche ville touristique, Biarritz est plutôt calme à ce temps-ci de l'année. Parfais pour nous. Attirés par la plage, on s'y rend et on a la brillante idée de toucher l'eau, pour voir si elle est froide. On s'approche jusqu'à la limite des vagues, se penche pour toucher et...swashhhhh! En une seconde, une vague de fond nous plonge dans un mètre d'eau, jusqu'à la taille. Tu te serais roulé par terre devant ce spectacle. Nous, on était crampés de rire. Pour faire suite à notre pèlerinage, on a passe le reste de la journée à faire "squish squish" en marchand. On passe le reste de la journée sur les routes de campagne pour se rendre à Bordeaux.

La belle petite plage, avant la baignade forcée.

Un peu agitée...
 

Samedi 15 novembre
Visite de Bordeaux. On en profite pour prolonger notre location d'auto pour une semaine additionnelle. On prend le petit train touristique pour une vue d'ensemble, mais on passe une heure à se faire venter sous un déluge, plutôt frais. Retour à l'hôtel pour relaxer.

On ne pouvait pas résister.

La rue Sainte-Catherine un samedi après-midi. Hallucinant !


Dimanche 16 novembre
Aujourd'hui, on visite Bordeaux, sous la pluie. Comme le dimanche tout est fermé, on visite beaucoup d'églises. Notre coup de cœur, celle de Saint-Louis. Une magnifique gothique, qui abrite de superbes vitraux. 

Ensuite, on longe la Gironde, une rivière qui traverse la ville, puis un p´tit café pour se réchauffer.

Une idée géniale! Dans plusieurs parcs sont installées des boîtes comme celles-ci. On y dépose des livres, pour en prendre d'autres, gratuitement. On échange, donne, ou prend, c'est au choix.

Des fontaines qui n'ont rien à envier à celles de Rome ou Venise.

Classique, mais toujours belle...

Puis en après-midi, on reprend notre route vers l'est, vers Rocamadour. Mais en chemin, on fait un petit détour pour passer par Bergerac. C'est le petit village d'où seraient issus les ancêtres de Johanne, les Joyal. On couche ici. Et si tu te pose la question, non, Cyrano n'a rien à voir avec Bergerac.

Biarritz...


Jeudi 13 novembre

Beau et chaud, on en profite. Avant de quitter Pau, on fait un arrêt au musée des beaux arts. L'exposition permanente est...correcte. Sans plus. Et en "bonus", une exposition des gravures de Picasso. Maintenant, je peux définitivement affirmer que cubisme/impressionnisme et moi, on n'a pas beaucoup d'affinités. Avant de continuer, voici quelques photos qui ferons certainement rêver Micheline, Patrick et Denis.




Et oui, ce sont des photos de la via podiensis, vers Compostelle, à Saint-Jean-Pied-de-Port. Ça nous a fait tellement de bien d'être replongés dans cet univers. Devant un café et un gâteau basque, on a même décidé de faire la voie de Tours/camino del norte en 2018. Avis aux intéressés. Avant de quitter le lieu mythique, je me suis fait un petit cadeau:


C'est drôle; avant de l'acheter, je me demandais si j'étais "digne" de porter ce symbole, lourd de significations. Mais après avoir pérégriné sur plus de 5000km, j'ai estimé que oui.

Dans mes récits de voyages, je dis toujours que je n'ai pas encore trouvé mon petit coin de paradis sur terre. Mais maintenant, c'est fait. Une pure merveille, les jardins d'Éden devaient être dans ce coin du sud-ouest de la France, dans les Pyrénées.



Des prés verdoyants, des centaines de collines dont le manteau ondule avec le vent, une paix palpable, et sur le chemin des étoiles. Le rêve! Les Pyrénées-Atlantiques, c'est là! 
Ce midi, on a mangé dans un petit resto d'un village étape sur le camino, Navarrenx. On s'est payé un menu dîner à la Basque. Grosse soupe carottes/patates, salade et charcuteries, pain frais, rôti de veau en sauce sur lit de riz, fromage de brebis et tarte aux pommes. Le tout, subtilement arrosé de vin rouge régional. Tout ça pour 13€. Génial. On est tellement plein que ce soir, une banane et une pomme suffiront.





Tarbes et Pau

Mardi 11 novembre
Hier, on a visité le sanctuaire de Lourde avec Patrick, avant de se rendre en montagne pour voir, de soir, une jolie petite chapelle et un superbe ancien monastère. 
Le soir, on a été souper chez la sœur de Patrick, dont c'était l'anniversaire. Pour ce superbe festin, un peu arrosé, on était aussi en compagnie de Laurie et Mathieux. Ensuite, dodo dans la suite nuptiale réservée chez Patrick. Ce matin, déjeuner avec Patrick et son fils Martin. Ensuite, on part explorer les Hautes-Pyrénées avec notre guide. 

Les Pyrénées. Une chaîne de montagnes qui fait vibrer mon cœur...

On commence par l'abbaye de L'escaladieu, pour ensuite se diriger vers le château Mauvezin. Ce château a été magnifiquement restauré. 

Patrick est super gentil, mais je soupçonne qu'il ai des bourreaux dans son arbre généalogique.

Vue du village, du haut de la forteresse.

Ensuite, on dévore quelques km d'asphalte pour se rendre à la cathédrale de Saint-Bertrand. Le village est très intéressant. 

On orgue époustouflant, construit par trois générations...

De retour à la casa, on attaque la préparation du p´tit mec, le poulet qu'on attend depuis six ans. Ben, je dis "on", mais c'est Jo et Patrick qui se tapent toute la job pendant que je les instruit sur les chemins de Compostelle. Mais j'me rattrape en faisant la vaisselle. Faut dire que, depuis qu'on est ici, on peut difficilement faire cinq phrases sans y insérer des éléments de randonnée ou de pèlerinage. Comme on le dit toujours, et ceux qui on fait ce genre de périple, on ne revient pas entier de ces pèlerinage. Une partie de nous y reste, et nous appel. C'est mystiquement difficile à comprendre ou à expliquer, mais on le ressent bien. Patrick planifie le chemin du Piémond Pyrénéen, qui parcours les Pyrénées de la mer Méditéranée à l'océan Atlantique. C'est à suivre...

Mercredi 12 novembre
Ce matin, on fait nos adieux à Patrick et Sylvain, puis on se dirige vers Pau, en butinant dans les petits villages sur notre route. Comme toujours, on évite les autoroutes et les routes importantes pour profiter des village plus pittoresque. Après avoir loooooongtemps cherché un stationnement à Pau (grrrrrr!), on part l'explorer à pieds. On visite le beau château de Pau dans lequel se trouvent de magnifiques tapisseries, puis on complète avec un musée et quelques églises.

Ça, c'est un lit à mon goût !

À 5km de la ville, on se trouve un Ibis budget tout près d'un resto Buffalo Grill alors, opération viande rouge et "nionion rings" !!!

Toulouse

On est rendu à Toulouse, par ce beau lundi 10 novembre. On est arrivé hier, sous la pluie. Ce matin beau soleil. Jo va se faire rafraîchir chez le coiffeur, et moi je vais voir les nouveautés automnales chez Décathlon, le super magasin de plein air. 
Le trajet entre Carcassone et Toulouse, par les petites routes, est plutôt sympa. Plein de petits villages, plein d'histoires. Parlant d'histoire, on a assisté, à Carcassone, à une super intéressante conférence sur le Catharisme donnée par Éric Delmas, auteur du livre "Catharisme d'aujourd'hui" qu'on a bien sûr acheté. On a énormément appris sur le sujet, et continuerons certainement à apprendre dans les prochains jours. On a loué une voiture pour 9 jours afin d'optimiser notre temps de visite dans les Pyrénées. Cet après-midi, on se rend à Tarbes, à l'ouest de Toulouse, pour rencontre notre compagnon de marche Patrick. On s'est connus sur le chemin des étoiles, en 2008. À l'époque, sur le camino, on s'était dit qu'on mangerais sûrement un poulet ensemble parce qu'on en voyait partout dans les champs. L'occasion ne s'est pas présentée mais là, ça y est. Après six ans, la prophétie va s'accomplir. 
Aujourd'hui, ça fait trois ans que ma mère est partie à l'aventure dans l'inconnu.. Déjà. Alors on a une pensée spéciale pour elle aujourd'hui. 
J'apprends beaucoup sur moi au cours de ce voyage. Plus qu'en 2008. Normal, c'est beaucoup plus long. J'élaborerai pour être un peu plus, éventuellement.
Passe une belle journée.

Les routes cathares, et l'abbé Saulnière...

On fait maintenant une incursion sur la route des châteaux cathares. À dire vrai, les châteaux cathares n'existent pas. En fait, ce sont des forteresses, et non des châteaux. Mais châteaux, c'est plus vendeur. Ça fait rêver. Pour y arriver, on fait la location de ce rutilant bolide...


À partir de Perpignan, on se dirige vers Port-la-Nouvelle, le début des sentiers cathares. L'étroite route qui mène au premier château nous présente ce fantastique coin de pays.
Nous sommes accueillis par ce superbe roi des montagnes, la formidable forteresse d'Aguilar, tout en haut de cette montagne:

Ensuite, on a fait connaissance de celle de Queribus,

Sous le clair de lune, en vrai, c'est quelque chose:

Le lendemain, mercredi, on s'est rendu à Rennes-le-Château. Un des lieux mystiques  les plus réputés du monde, c'est ici que le prêtre Béranger Saulnière aurait découvert au tout début du XXI siècle un trésor colossal, peut-être celui des chevaliers templiers. Des milliers de pages ont été écrites sur le sujet, et des centaines d'heures de film et documentaires. Je te laisse faire tes recherches si le sujet t'intéresse. Mais tu dois d'ores et déjà savoir que la réalité est beaucoup moins...romantique que tout ce qu'on raconte sur ce mystère.

Pour te mettre en appétit, voici le panneau municipal qui nous indique que nous y sommes,

Ensuite, le légendaire bénitier diabolique, à l'entrée de l'église:

C'est l'un des très étranges artefacts commandés par l'abbé Saulnière. Nous avons beaucoup étudié ce sujet car il est en étroite relation avec la piste de Marie-Madeleine que nous suivons depuis un certain temps. Après une si belle, quoique froide et pluvieuse, journée sur ce tertre de mystère, on est revenus au studio fêter notre aventure avec un grand cru (???) signé Rennes-le-Château.


Bon, c'est sûr que ce n'est pas un millésime, mais quand même pas si mal, pour le prix.
On en a bien sûr profité pour visiter quelques petits villages au passage. On dirait que la région, même en 2014, est toujours habitée par l'inquisition et une infime partie de ses victimes, les Cathares...








Perpignan

Salut!

On est rendu à Perpignan, dans le sud-ouest de la France.près de la Méditéranée, des Pyrénées, de la frontière espagnole et...des châteaux cathares. C'est un peu notre recherche sur Marie-Madeleine qui nous a menée ici. Et aussi, Rennes-le-Château, avec tous ces mystères autour de l'abbé Saulnière et le trésor des Templiers.

On est arrivé en train samedi, et hier on s'est promené dans la vieille ville. Beau soleil. 24 degrés. On s'est déniché un joli petit studio juste en face de la gare, super propre, près de tout, 39€\nuit. Une aubaine. Ça sera notre camp de base pour la semaine. Perpignan est une ville dynamique, francophone bien sûr, mais très hispanisée. Et le catalan, langue parlée par à peine une dizaine de millions de personnes dans le monde, y est aussi très présent. 

J'aime bien être en face de la gare, et regarder les gens par la fenêtre. J'aime les observer sortir de la gare. Certains sont accueillis par des amis, de la famille, l'être aimé, ce qui donne lieu à de beaux échanges de tendresse, de joie. D'autres, voyageurs incertains, avec leurs monstrueuses valises à roulettes sur laquelle ils ne semblent avoir aucun contrôle, sortent et cherchent frénétiquement un taxi, sans même prendre le temps de regarder autour. Il y a ceux qui rentrent à la maison, d'un pas calme, assuré et, rassuré, d'être "chez eux". Mes préférés sont les voyageurs aguéris. Sac au dos, ou à l'épaule, marchant d'un pas vif, mais prudent. En sortant, ils prennent un moment de réflexion pour s'orienter, faire le point, prendre le poul de l'environnement. Un coup d'œil sur la carte, puis à gauche, à droite, une profonde respiration, et ils s'engouffrent dans la foule, droit devant, sans regarder derrière, vers l'inconnu. De véritables caméléons.

Aujourd'hui, il fait encore super beau, dans les 20 degrés, avec un splendide soleil. 
On part à l'aventure et je te raconte plus tard...

Paul Césane et les calissons ???


Et oui, comme tu l'a sans doute deviné, on est à Aix-en-Provence, en Bouches-du-Rhône. On y est arrivé lundi après-midi, après une brève correspondance à Marseille.
À première vue, c'est une belle petite "grande ville". Quand même pas mal de touristes, mais plutôt relax. Hier, on a visité les principales églises. La cathédrale Saint-Sauveur est assez spéciale. Constituée de plusieurs allonges au fil des siècles, elle à su garder son cachet XVième siècle. Une visite guidée du cloître nous a permise de mieux comprendre toute la symbolique des sculptures qui ornent les chapiteaux des colonnes. 

Une des colonnes du cloître.

Le centre historique est agréable à marcher. Plein de boutiques de produits locaux avec, bien sûr, plusieurs Calissonniers artisanaux. Les calissons sont des friandises faites de pâtes d'amande arômatisée au melon et à l'orange, spécialité du XVIIième siècle.
Beaucoup de fontaine, dont certaines thermales (24 degrés celcius) agrémentent la ville. Jean Cocteau disait que si un aveugle traversait la ville, il serait ébahi d'entendre la pluie tomber en permanence sans se faire mouiller.

Beaux dessin d'un ange déchu, dans une ruelle d'Aix.

Aujourd'hui, on va arpenter les petites rues en dehors du centre historique, questions de voir les vrais Aquisextains. 
Ce qui nous a amené à Aix est une recherche que nous faisons sur Marie-Madeleine, la fameuse "pécheresse" de l'évangile. Ces derniers mois on a été bombardés d'informations la concernant alors, quoi de plus agréable que de se lancer sur ses traces. On a loué une voiture pour les deux prochains jours afin d'aller explorer la région de Saint-Maximin-la -Sainte-Baume, qui recèle beaucoup d'informations la concernant. Pour le reste, moral et santé vont très bien.

À +
 

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